LA SOUMISSION CHIMIQUE EN MILIEU FESTIF

Avant tout, sachez que nous vous croyons. Nous ne vous demanderons pas de nous parler de votre tenue ou de la manière dont vous avez dansé. Vous avez été victime d’une personne qui vous voulait du mal et nous en sommes sincèrement désolé.e.s.

Nous vous conseillons fortement d’en parler à vos proches et de vous entourer de personnes bienveillantes.

Toute absorption de drogue ou d’alcool laisse des traces dans l’organisme.

Pour avoir une preuve de l’intoxication, il est nécessaire de vous faire tester rapidement. Le dépistage consiste à retrouver ces traces dans un prélèvement de sang, d’urine, de salive ou encore de cheveux. 

Pour découvrir les durées de positivité de toutes les drogues dépistages, cliquez sur ce lien.

Afin de faire le test, il vous faudra aller dans un laboratoire, toutefois, les coûts sont assez onéreux. Il existe des tests disponibles sur Internet, un peu comme  des tests de grossesse mais qui ne feront pas forcément foi légalement car aucun médecin n’aura réalité le test. Pour autant, cela peut rêe un outil important pour les clubs / bars.

Seule la personne testée a le droit de connaître les résultats du test. Dans le cadre d’une procédure judiciaire, le procureur, le juge, les officiers de police judiciaire sont détenteurs de l’information.

LA DIFFÉRENCE ENTRE la soumission chimique
et la vulnérabilité chimique

VULNÉRABILITÉ CHIMIQUE

L’état de fragilité d’une personne induite par la consommation volontaire de substances psychoactives la rendant plus vulnérable à un acte délictuel ou criminel.

SOUMISSION CHIMIQUE

C’est l’administration à des fins criminelles (viols) ou délictuelles (violences) de substances psychoactives à l’insu de la victime ou sous la menace.

les effets DES DROGUES

Perturbateurs/hallucinogènes (par exemple : cannabis, champignons, kétamine, LSD, MDMA (ecstasy), PCP (mescaline)) :

  • agitation
  • anxiété
  • confusion
  • panique
  • paranoïa
  • hallucinations
  • psychose
  • instabilité émotionnelle 
  • fièvre
  • convulstions
  • coma
  • troubles du rythme cardiaque
  • décès

Stimulants (par exemple : amphétamines, cocaïne, méthamphétamine) :

  • agitation, hyperactivité
  • tremblements
  • fièvre
  • confusion
  • délire
  • convulsions
  • insuffisance rénale
  • paranoïa
  • troubles cardiaques (infarctus)
  • coma
  • accident vasculaire cérébral (AVC)
  • décès

Dépresseurs (par exemple : alcool, benzodiazépines (tranquillisants et somnifères), codéine, GHB, héroïne, morphine, fentanyl) :

  • disparition de la gène
  • perte de jugement
  • perceptions sensorielles diminuées
  • trouble de la coordination
  • confusion
  • délire
  • stupeur (mélange de peur et de stupéfaction)
  • perte de conscience
  • convulsions
  • troubles cardiaques
  • coma
  • difficultés respiratoires
  • ralentissement du pouls
  • décès

Toute combinaison de drogues peut entraîner des complications importantes pouvant même mener jusqu’à la mort.

RESSOURCES

Si vous le pouvez, essayez de garder le contenant et le contenu de la substance ingérée ou administrée pour garantir des résultats plus juste au moment des analyses.

QUE DIT LA LOI ?

« Le fait d’administrer à une personne, à son insu, une substance de nature à altérer son discernement ou le contrôle de ses actes afin de commettre à son égard un viol ou une agression sexuelle est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. Lorsque ces faits sont commis sur un mineur de quinze ans ou sur une personne particulièrement vulnérable, les peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et à 100 000 euros d’amende».

Source : Article 222-30-1

Par ailleurs, une personne interpelée par les forces de l’ordre en train de faire usage d’un stupéfiant ou possédant de petites quantités sur elle, peut recevoir une amende forfaitaire de 200 euros.

Il existe une aide juridictionnelle qui permet de prendre en charge le coût de la procédure si vous êtes éligibles. Cliquez sur ce lien pour en savoir plus 

NOUS AVONS ENQUÊTÉ

En octobre 2021, plusieurs cas de personnes droguées à leur insu ont été signalés dans différentes villes européennes comme Londres, Bruxelles mais également Paris et d’autres villes en France. 

Nous avons mené une enquête auprès de 825 victimes dans des clubs et bars de toute la France. Voici ce qui en est ressorti :

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