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Le sexisme ordinaire ce sont des attidues ou des remarques déguisées en « blague » fondées sur le sexe. Il peut prendre une forme paternaliste (petites caresses, surnoms infantilisants), condescendante ou carrément lourde. Ces remarques sont blessantes, voire humiliantes et entretiennent les stéréotypes de genre.
Quelques exemples :
Pour aller plus loin, la “petite histoire du sexisme ordinaire” par le collectif de solidarité Trois-Rivières (CS3R).
On parle de sexisme ordinaire car ces réflexions et agissements sont « normalisées » et souvent, elles font tellement parties de notre quotidien que beaucoup ne remarquent même plus que cela relève du sexisme.
A partir du moment où tu te sens humilié.e, non respecté.e, gêné.e, déstabilisé.e par une remarque ou une attitude qui répond aux critères du sexisme ordinaire.
Le collectif #StopE (stop au sexisme ordinaire en entreprise) a réalisé un sondage regroupant plus de 110 entreprises. 65 000 salariés y ont répondu, les résultats que voici ont été publiés le 21/03/21.
Loin d’être juste des blagues, le sexisme ordinaire est puni par la loi :
Différentes options s’offrent à toi, tu peux :
Tu peux porter plainte au commissariat ou à la gendarmerie la plus proche mais tu peux également écrire directement au procureur du tribunal de grande instance dont tu dépends. N’oublie pas de fournir les preuves que tu as : échanges d’écrits avec l’auteur des faits, un certificat médical, un arrêt de travail ou un témoignage écrit d’une personne ayant vu la scène ou d’un(e) collègue.
Le sexisme ordinaire entraîne majoritairement une baisse de confiance et une déstabilisation notamment sur le plan professionnel de la victime. En effet, 95% des femmes admettent que ces propos engendrent une baisse de confiance, 94% estiment que cela engendre une déstabilisation de la personne et 93% des femmes salariées estiment que cela influe sur leur sentiment d’efficacité. De plus, une colère intériorisée peut entraîner une dépression, des problèmes de santé mentale mais aussi des comportements auto-destructeurs (troubles de l’alimentation, abus de drogue/alcool, auto-mutilation et même des suicides).
Toujours d’après le sondage #StopE