Violences conjugales

En 2019, 146 femmes ont été tuées par leur partenaire
ou ex-partenaire, soit  une femme tous les 2,5 jours.  

41 % avaient subi des violences antérieures. 

27 hommes ont été tués par leur (ex)-partenaire.
Plus de la moitié des femmes  autrices (11 sur 21, soit 52 %)
avaient déjà été victimes de violence de la part  de leur partenaire

Les femmes représentent 84 % des victimes d’homicides au sein du couple.

213 000 femmes majeures déclarent avoir
été victimes de violences physiques  et/ou sexuelles
par leur conjoint ou ex-conjoint sur une année.

88 % des victimes de violences commises par le partenaire
enregistrées par les  services de police et de gendarmerie sont des femmes.  

94 000 femmes majeures déclarent avoir été victimes
de viols et/ou de tentatives  de viol sur une année.

9 victimes sur 10 connaissent l’agresseur.

25 enfants mineurs sont morts, victimes d’infanticides ou dans un contexte de  violences conjugales.

Les violences au sein du couple sont particulièrement destructrices psychologiquement et physiquement, car elles interviennent dans un milieu ou une relation  affective censés être sains et sécuritaires pour la victime.  

Ces violences sont exercées par un.e partenaire de vie ou un.e ex-compagnon.ne.  

En novembre 2020, la mairie de Noisy-le-Sec a lancé une opération d’im pression de violentomètres sur des emballages de pain, afin de sensibiliser un  maximum de personnes aux violences conjugales.

Comment s'en sortir ?

Si vous êtes victime, vous pouvez réagir. Commencez par en parler par en  parler à un.e proche de confiance (famille, ami.e, collègue) qui pourra vous  accompagner dans vos démarches.  

Vous trouverez ci-dessous une liste de contacts pour vous faire aider par des  associations et/ou entreprendre de porter plainte.  

Essayez également de garder un maximum de preuves telles que des SMS, des  emails, des messages vocaux, des photos, etc. Si vous n’en avez pas (ou plus),  ne vous découragez pas et faites-vous accompagner. Nous vous croyons.  

Si vous êtes témoin ou avez connaissance qu’une personne de votre entourage  subit du harcèlement, n’hésitez pas à lui proposer votre aide, à lui transmettre  les contacts ci-dessous et éventuellement, à l’accompagner dans ses démarches.  

Souvent, les victimes n’ont pas le courage de réagir, pensent qu’on ne les croira  pas voire, font un déni de la situation.  

Vous pouvez être l’élément déclencheur et sauver une vie – plusieurs même,  dans le cas d’une famille. 

déposer une plainte ou une main courante ?

La plainte permettra de constituer une procédure judiciaire contre l’agresseur.  La main courante est uniquement une déclaration enregistrée et conservée dans  les services des forces de l’ordre. Ainsi, pour être sûr.e qu’il y aura une suite  juridique, la première solution est préférable. 

Avant tout, il est nécessaire que la victime soit prête à déposer une plainte, le  mieux étant de pouvoir loger ailleurs qu’au domicile conjugal pour éviter des

violences supplémentaires. Si cela n’est pas possible, la victime peut demander  à une personne de confiance de venir s’installer dans le domicile conjugal.  

Le dépôt de plainte est une épreuve certes difficile, mais nécessaire pour consti tuer une procédure judiciaire. 

Avant de porter plainte, en tant que victime ou témoin, si vous avez des doutes,  vous pouvez vous référer au site Internet www.arretonslesviolences.gouv sur  lequel vous pouvez tchatter avec les forces de l’ordre à n’importe quel moment  de la journée, 7 jours sur 7.  

Toutes les méthodes pour porter plainte sont référencées dans le chapitre « Action  Réaction ! > Déposer une plainte »23

Les forces de l’ordre sont dans l’obligation de prendre votre plainte. Porter  plainte est un droit en tant que citoyen.ne. Enregistrer la plainte est un devoir  en tant que force de l’ordre.

RESSOURCES