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Près de la moitié des victimes de cyberharcèlement connaissent leur agresseur.
Dans 1 cas sur 4, c’est même un.e proche, ami.e, ou membre de la famille.
57 % des adolescent.e.s déclarent avoir été victimes de cyberharcèlement.
18 % des Français.e.s ont déjà été attaqué.e.s sur leur apparence physique sur Internet, 18 % sur leur orientation sexuelle, 11 % sur leurs opinions politiques, 11 % sur leurs relations amoureuses et 10 % sur leur religion.
87 % des répondant.e.s ont déclaré avoir ressenti de la peine
après avoir subi une interaction négative sur Internet.
52 % des personnes interrogées
ont peur de se faire harceler une nouvelle fois.
Les femmes se sentent moins en sécurité sur Internet que les hommes,
puisque 79 % d’entre elles considèrent que le cyberharcèlement
est un problème grave contre 66 % des hommes.
Les intrusions ou contacts non désirés restent le risque le plus courant (40 %).
Viennent ensuite les escroqueries et canulars (26 %),
les micro-agressions (25 %) et le sexting non désiré, reçu ou envoyé (17 %).*
Le cyberharcèlement (harcèlement sur Internet) consiste à tenir des propos ou avoir des comportements inappropriés envers une personne tierce sur Internet (réseaux sociaux, téléphones portables, forums, chats, jeux en ligne, mails, blogs, etc.).
La plupart du temps, ce phénomène naît dans les enceintes scolaires et s’attaque aux étudiant.e.s. Il s’agit là de groupes d’élèves ligué.e.s contre un.e ou plu sieurs autres dans le but d’intimider, d’humilier, de lancer des rumeurs, d’usurper l’identité ou encore, de publier des photos inappropriées.
Aujourd’hui, les influenceur.ses.s sont elleux aussi de plus en plus victimes de cyberharcèlement, comme Juliette Katz (créatrice du compte @coucoulesgirls) qui, épuisée par tant de violence, a lancé le compte @coucoulescons pour dénoncer les atrocités qu’elle reçoit au quotidien. Marion Seclin a également été victime de cyberharcèlement et a fait face à 40 000 commentaires haineux en l’espace d’une année39.
Le cyberharcèlement peut toucher tout le monde. Pas besoin d’être une star des réseaux sociaux. En parallèle, nous pouvons tous être auteur.rice.s de commen taires blessants, soyons bienveillant.e.s les un.e.s envers les autres.
Les dick pics envoyées sans consentement représentent une atteinte à la liberté et un cyberharcèlement sexuel.
« L’envoi de dick pic n’est pas différent de l’exhibitionnisme – article 232-22 de votre Code pénal favori et donc, est passible d’ un an d’emprisonnement, 15 000 euros d’amende (à nuancer selon que vous tombez dans le harcèle ment ou que la personne receveuse est mineure). La loi ne fait pas de différence entre l’exhibitionnisme public ou privé, tant que vous vous rendez visible de l’extérieur. »
Pendant le confinement, nous avons été témoins d’une explosion des comptes fisha (argot pour remplacer « afficher ») et du revenge porn.
Il s’agit de publications de photos intimes d’une autre personne sans son auto risation sur les réseaux sociaux. De nombreuses victimes ont vu leurs photos postées sans leur consentement et sans la possibilité d’agir.
changez vos mots de passe ;
mettez tous vos profils en privé pour ne plus être visible ;
supprimez les abonné.es qui vous nuisent ;
stoppez vos notifications pour ne pas être sous pression.
faites des captures d’écran ;
parlez-en à des personnes de confiance (parents, ami.e.s, professeur.e.s, personnel éducatif, etc.) ;
n’hésitez pas à demander de l’aide psychologique ;
signalez systématiquement le contenu indésirable sur le réseau social en question
Sources :
– Je suis championne de France de cyberharcèlement – Marion Seclin – TedX 2017
– Etude du Haut Conseil à l’Egalité, 2015
– Sondage mené par l’Oréal Paris et Ipsos en mars 2019 : « Sondage mondiale sur le harcèlement sexuel dans les lieux publics »