8 mars 2022 : histoire et carte des manifestations

8 mars 2022 : histoire et carte des manifestations

Depuis plus d’un siècle, la date du 8 mars est une journée internationale dédiée à la lutte pour les droits des femmes. Pourquoi cette date en particulier ?

Officialisée par les Nations Unies le 8 mars 1977, reconnue en France en 1982, cette journée prend sa source à la fin du XIXe et au début du XXe siècle en Europe et aux Etats-Unis dans le milieu de la lutte ouvrière et des mouvements socialistes. Les travailleuses sont doublement discriminées, par leur statut de femme et leur travail dans les usines. Elles sont bien moins payées que les hommes, leur salaire ne représentant qu’un appoint aux familles, leur quotidien est difficile et leurs droits ne sont pas respectés. Les grèves mixtes n’amènent pas de résultats, l’égalité des salaires n’apparaît pas dans les négociations, les femmes sont englouties dans la pseudo neutralité du masculin et leurs revendications sont oubliées. Les grèves de femmes seules apparaissent en réaction, mais les syndicats ne leur apportent pas véritablement leur soutien. Elles sont malgré tout insupportables pour les patrons, car elles ne correspondent pas à l’image de la femme qui est supposée être docile et obéissante.

Une première journée dédiée aux droits des femmes apparaît aux Etats Unis le 28 février 1909, lancée par le parti socialiste. Elle sera reprise dans les années qui suivent, le dernier dimanche de février.

En 1910, au cours de la 2e conférence internationale des femmes socialistes à Copenhague, Clara Zetkin, journaliste et femme politique allemande, propose la création d’une « journée internationale des femmes » sans donner de date précise. En mars 1911 et pendant les années qui suivent, des milliers de femmes manifestent en Europe. Elles réclament le droit de vote, l’égalité avec les hommes et de meilleures conditions de travail. Le 8 mars 1914, les femmes socialistes s’organisent véritablement autour du 8 mars (voir affiche En avant avec le droit de vote aux femmes). Quelques années plus tard, le 8 mars 1917, les ouvrières de Pétrograd (aujourd’hui Saint-Pétersbourg) se révoltent et organisent une grève. Celle-ci est considérée comme l’un des événements ayant mené à la révolution russe. Dès 1921, Lénine, en référence à cette première journée révolutionnaire, décrète la « journée internationale des femmes », qui sera reprise dans les pays de l’Est sous domination soviétique après la Seconde Guerre mondiale.

En France, au cours des années 1970, cette journée est reprise par les mouvements féministes, notamment le Mouvement de libération des femmes (MLF) qui s’adresse au président François Mitterrand afin de choisir le 8 mars (adopté en 1982) comme journée de lutte officielle pour les droits de la femme.

Célébrée chaque année, la journée du 8 mars s’intègre dans un contexte plus général de lutte féministe et permet de porter haut et fort des revendications pour l’égalité des droits, des salaires et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, etc.

Le 8 mars et plus largement la lutte du mouvement féministe portent doucement ses fruits. Au cours du dernier quart de siècle, force est de constater que les avancées d’un point de vue juridique sont réelles : les femmes obtiennent le droit de vote avec l’ordonnance du 21 avril 1944, la loi de 1972 pose le principe de l’égalité de traitement pour des travaux de valeur égale, celle de 1975 autorise l’IVG et l’année 1992 voit une loi apparaître pour réprimer les violences conjugales et pénaliser le harcèlement sexuel. Au cours des années 2000, de nouvelles lois sont votées afin de garantir aux femmes plus de sécurité, d’égalité et de droits. Pourtant, les objectifs ne sont toujours pas atteints. Ainsi, selon les données de l’Observatoire des inégalités, les femmes touchent en moyenne 23% de moins de salaire que les hommes. Au cours de l’année 2021, 113 femmes sont mortes, tuées par leur conjoint ou ex-conjoint et en moyenne, entre 2011 et 2018, plus de 200 000 femmes âgées de 18 à 75 ans déclarent avoir été victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint. Ces exemples montrent bien qu’il reste encore du chemin à parcourir.

affiche de karl maria stadler pour la journee du 8 mars 1914

Karl Maria Stadler (1888 – nach 1943), Heraus mit dem Frauenwahl, Frauentag, 8 März 1914, ( Donnez-nous le droit de vote, journée des femmes, 8 mars 1914), 1914, affiche, Public domain, via Wikimedia Commons

Plusieurs villes, gouvernements, entreprises, médias et associations mettent en avant les droits des femmes et la lutte contre les inégalités et discriminations dont elles sont victimes. C’est le cas à Berlin, où le 8 mars est devenu férié en 2019, une décision inédite en Allemagne et en Europe de manière générale. Si l’origine de ce choix était un déséquilibre de jours fériés avec les autres Länder, il n’en est pas moins appréciable. Ce jour permet de célébrer “ce qui a été fait et ce qui reste à faire”. C’est aussi l’occasion de manifester, lutter, protester ; la journée du 8 mars est devenue institutionnelle, politique.

Mais cette appropriation montre que des progrès restent à faire, voire une utilisation pouvant desservir la cause. D’abord, si plusieurs personnages politiques s’en emparent – comme Emmanuel Macron le 8 mars 2020, en rappelant lors d’un discours qu’il faisait de l’égalité femme-homme la grande cause de son quinquennat – ce n’est pas toujours au bénéfice d’améliorations ou d’actions concrètes. Car les inégalités et les discriminations envers les femmes subsistent.

Par ailleurs, cette appropriation du 8 mars notamment par certaines entreprises n’est faite qu’à des fins commerciales. Après plusieurs polémiques, ces acteur.ices comprendront que les femmes ne veulent pas de réductions sur les cosmétiques ou les produits ménagers, et ne sont pas le prétexte d’une nouvelle vague de soldes. Comme le rappelle le Haut-Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCEFH), « le 8 mars n’est ni la Saint-Valentin, ni la fête des Mères ».

Au-delà du sexisme dont relèvent ces stratégies marketing du 8 mars, elles montrent aussi des inégalités supplémentaires, notamment économiques et sociales, dont sont victimes certaines femmes. En effet, nombre d’institutions mettent en avant des femmes qui ont marqué l’histoire ou la leur, qui ont aidé à la fondation de l’entreprise. Comme le rappelle Thomas Schauder, si ces initiatives partent d’une bonne intention, elles ne mettent en avant que certaines femmes, souvent issues de milieux favorisés et privilégiés, non-racisées. Il explique ainsi que lors de la journée du 8 mars, on ne proclame pas le droit des femmes, mais bien le mérite de certaines.

Ces inégalités transparaissent aussi dans le traitement médiatique qui est fait de cette journée. En effet, lors de cette journée, les femmes apparaissent en nombre et en majorité à la télévision, contrairement au reste de l’année. Comme le rappelle le CSA sur son site officiel, pour une présence de 41% des femmes, tous médias confondus, leur temps de parole n’est que de 36%. Encore une fois, le 8 mars est l’occasion de rappeler que les femmes n’ont pas la même place que les hommes.

Nous avons encore besoin du 8 mars car les droits des femmes ne sont toujours pas les mêmes que ceux des hommes. En revanche, ce n’est pas de la journée des femmes, ni du mérite de certaines qui en ont la chance, mais bien de la journée des droits des femmes, qui ne sont toujours pas les mêmes que ceux des hommes.

Informez vous

Agissez

    • Die-in de Nous toutes à Paris
    • Carte des mobilisations de la grève féministe du 8 mars :

Informations pratiques Strasbourg

  • Train pour l’égalité conduit par la Fondation des femmes ► en gare de Strasbourg, à quai – voie 1, samedi 5 mars de 9h30 à 12h et de 14h à 17h30
  • Marche solidaire pour donner de la voix à l’unisson en cette journée de lutte internationale pour les droits des femmes ► mardi 8 mars, départ à 18h, place de la Gare.
  • Animations familiales et festives pour célébrer les 10 ans de l’espace égalité de la médiathèque Olympe de Gouges ► samedi 12 mars, de 11h à 20h.

► Plus d’informations ici

St Valentin : sexisme, culture du viol, capitalisme, impact écologique

Saint Valentin : sexisme, culture du viol, capitalisme et impact écologique

Aujourd’hui, on est le 14 février, date mondialement connue pour être celle où on célèbre la Saint Valentin. Les roses rouges, les menus pour deux hors de prix, le capitalisme à son paroxysme… ça vous parle ?

Trois légendes bien ficelées…

Valentin, le prêtre qui voulu conserver les mariages 

Au 3ème siècle, l’Empereur Claude II (aka Claude Le Cruel) décida d’interdire les mariages sous prétexte qu’ils éloignaient les hommes de leur mission principale : être des soldats.

C’est alors que Valentin, un prêtre romain vivant à la même époque, décida de continuer à les célébrer, ce qui lui valut d’être condamné à mort. Pendant son séjour en prison, il aurait réussi à rendre la vue à la fille de son gardien et lui aurait envoyé un petit mot signé « ton Valentin ».

En 498, le pape décida de fixer la Saint Valentin le 14 février en hommage à trois Valentins.

Fête de la reproduction et de la création de nouveaux couples

On raconte aussi que la Saint Valentin aurait été imaginée pour remplacer une fête païenne romaine appelée « Les Lupercales » qui rendait hommage à Faunus Lupercus, dieu de la fécondité.

Le 14 février était considéré comme une journée spéciale pendant laquelle les hommes se déguisaient et couraient les rues à la recherche de femmes. S’ils arrivaient à en trouver, il fallait copuler (pas vraiment de notion de consentement et de harcèlement de rue à cette époque on dirait). Le 14 février serait donc une fête dédiée à la reproduction et la création de nouveaux couples.

Le Valentinage 

À priori, le 14 février serait, en Angleterre, le jour où les oiseaux se reproduisent le plus. Les poètes auraient saisi l’occasion pour inventer le mythe de la fête des amoureux.ses et des ami.e.s.

Au 16ème siècle, on aurait pris l’habitude de former des couples au hasard. La jeune fille était associée à un jeune homme et toute la journée iels devaient s’offrir des cadeaux et se faire des galanteries.

Au 19ème siècle, la fête prend un autre essor avec la création des « Valentins », des petits mots doux pour les amoureux.ses et les ami.e.s.

C’est finalement au 20ème siècle que la Saint Valentin devient une fête exclusivement réservée aux amoureux.ses et prend son aspect capitaliste avec les cartes de voeux envoyées le 14 février.

Une fête devenue sexiste

La construction du discours marketing fait en sorte d’imposer une dichotomie «pour elle/pour lui» afin d’essentialiser les cœurs de cible, et ainsi ritualiser l’acte d’achat binaire.

Comme toujours, on suggère aux femmes cisgenre d’adopter des attitudes genrées comme porter les couleurs connotées féminines et se parer de bijoux scintillants.

Les marques s’adressent principalement aux hommes cisgenres pour les inciter à faire des cadeaux à des femmes cisgenres.

L’inclusivité est loin d’être une priorité.

Un impact écologique et humain

Rappelons également que chaque année, dans le cadre de la Saint Valentin, l’Europe importe des centaines de millions de roses du Kenya, d’Amérique latine et d’Ethiopie. Environ 85% des fleurs vendues en France sont cultivées à l’étranger.

Et 1,2 millions de foyers achètent des fleurs ou des plantes à la Saint Valentin.

Ces fleurs sont produites à la chaîne et non pas par des horticulteurices passionné.es. Selon une enquête de Bastamag, les conditions de travail sont pénibles.

Lorsqu’un.e consommateurice en Europe achète une rose à 1,5 €, seulement 0,03 € arrivera dans la poche de celleux qui l’ont faite pousser, soit 2% du prix de vente final.

A cette faible rémunération du travail, s’ajoutent des risques importants pour la santé, causés par l’usage intensif de pesticides et d’engrais chimiques.

Iels luttent contre le sexisme au quotidien

On a d’ailleurs relevé plusieurs pépites bien sexistes et hétéronormées dans des newsletters et sur des sites internet. Allez jeter un œil au post sur @disbonjoursalepute (mettre le lien quand le poste sera en ligne).  

A cette occasion, on a voulu dresser une liste non exhaustive des comptes instagram qui luttent contre le sexisme ambivalent. C’est aussi un peu nos comptes préférés et on les remercie d’exister pour relever toutes les abominations qu’on peut trouver dans les médias, dans le milieu professionnel, à la maison et partout dans l’espace public.

@pepitesexiste – https://www.instagram.com/pepitesexiste/

Le compte représente une association qui sensibilise face aux stéréotypes diffusés par le marketing. On y trouve majoritairement des publicités, des packagings, marqués par du sexisme ordinaire la plupart du temps. 

@lebingosexiste – https://www.instagram.com/lebingosexiste/

Ici, le compte reprend des phrases sexistes qu’on peut entendre quotidiennement avec une banque d’image bien kitsch pour accentuer l’absurdité des propos. 

@feministe.vs.tinder – https://www.instagram.com/feministe.vs.tinder/

Parce que le sexisme est omniprésent sur les applications de rencontre, ici on y trouve des perles et des idées de réponses bien formulées ! 

@dans_la_bouche_dune_fillehttps://www.instagram.com/dans_la_bouche_dune_fille/

C’est un des plus anciens comptes qui dénonce le sexisme à l’aide de témoignages issus de toute la France ! 

> son livre est sorti en 2021 aux Editions Broché

@punchlinettes – https://www.instagram.com/punchlinettes/

Dans un Mood ultra coloré, Marion, créatrice des Punchlinettes nous propose diverses façons de répondre au sexisme ordinaire qu’on va subir quotidiennement ou entendre autour de nous. 

> son livre « Guide des reparties anti relous » est sorti en 2021 aux Editions Broché

@preparez_vous_pour _la_bagarre – https://www.instagram.com/preparez_vous_pour _la_bagarre/

Ce bleu turquoise, vous savez ce qu’il veut dire : Rose Lamy dénonce une nouvelle fois du sexisme dans les médias… et c’est pas beau à voir ! 

> son livre est sorti en 2021 aux Editions JC Lattès

Sinon, on vous conseille de jouer à @moicestmadame, un jeu de cartes pour s’entraîner à riposter face au sexisme ! 

N’hésitez pas à suivre notre page instagram @disbonjoursalepute pour découvrir les projets de l’association et libérer la parole des victimes !

Sources

« Saint-Valentin 2022 : ces pépites et idées cadeaux craquantes en mode fashion & love »

femmeactuelle.fr – 07/02/2022

St Valentin : la véritable histoire derrière « la fête des amoureux » – MarieClaire – 10 février 2022

Saint-Valentin : dans les coulisses pas très romantiques du business de la rose – Bastamag – 14 février 2014

Etude Kantar – Les fleurs les plus achetées à l’occasion de la Saint Valentin – 2018/2019

La saint Valentin, la fête des amoureux, quelle est sa véritable histoire? – tambactu.com

Newsletters : La Redoute, Aubade, Asos – février 2022

www.lemanegeabijoux.com

Citations sexistes : on contre les plus mysogines !

Et si on cherchait à contrer les phrases sexistes qu’on a pu lire ou entendre ?

CITATIONS SUR LA FEMME : ON CONTRE LES PLUS MYSOGINES !

« Les femmes n’incarnent pas le pouvoir » 

Eric Zemmour, 11 septembre 2021 / France 2

Alors, pardon Eric, mais là dessus il semble que tu te sois mis le doigt assez profondément dans l’œil.

Depuis 1800, il y a quand même quelques cheffes d’État dans le monde.

Et pas besoin d’aller loin pour voir que leurs politiques sont appréciées. Nos voisins les allemands viennent de virer le parti de Merkel du pouvoir… Un lien avec le départ de la chancelière après 15 ans au pouvoir, peut-être ?

Et pour des preuves plus pragmatiques, il y a ce passionnant article d’Ali Kinaze qui fait un point très documenté sur les différences hommes – femmes dans le domaine du leadership.
Extrait : « Selon les recherches académiques, il y aurait très peu de différences entre les habiletés innées des hommes et des femmes pour le leadership (Van Engen, van der Leenden & Willemsen, 2001; Oakley 2000), ou du moins l’importance de ces différences serait minime (Powell, 1990). ».

« C’est l’absence des femmes qui permet aux hommes d’aborder journellement les questions sérieuses. ».

Louis-Napoléon BONAPARTE (1808-1873), Améliorations à introduire dans nos mœurs et nos habitudes parlementaires (1856)

On le sait, notre cher Louis-Napoléon s’est lourdement trompé sur 2 – 3 détails, comme Waterloo ou la campagne de Russie. Et visiblement aussi sur le fait d’intégrer les femmes dans les processus de prise de décision.

Exemple récent et confirmé par une étude de Supriya Garikipati et Uma Kambhampati en juin 2020, les pays dirigés par des femmes ont mieux géré la crise sanitaire.

Autre information pour faire palir Bonaparte, cette étude de 2019 de l’agence de notation Standard & Poor’s qui conclut – entre autres – que « les entreprises dont le directeur financier est une femme sont plus rentables et ont généré des bénéfices excédentaires de 1,8 milliard de dollars sur la période étudiée ». Cette étude et d’autres sont discutées en français dans cet article du média indépendant Le Devoir. 

« Le progrès, c’est de permettre aux femmes de rester à la maison. »

Marine Le Pen, lors de la campagne présidentielle de 2012

Alors Marine franchement… Déjà dans ce cas, incarne ta vision du progrès et restes-y toi, à la maison.

Mais passons au concret. Selon quelques faits et chiffres publiés par ONU Femmes sur le sujet de l’autonomisation économique des femmes… On a tous plutôt intérêt à ce qu’encore plus de femmes rejoignent le marché du travail.
En effet, si la part de femmes actives ne progresse pas, l’Europe pourrait manquer de 24 millions de travailleurs d’ici 2030 ! D’autres infos et arguments passionnants pour contrer Marine, lisez l’article. 

« Il n’y a pas de génies féminins, mon cher. Les femmes forment un sexe purement décoratif. Elles n’ont jamais rien à dire, mais elles le disent d’une façon charmante. »

Oscar Wilde – 1891

Allez Oscar, on te fait une petite liste de femmes qui ont dit des trucs intéressants – et probablement aussi d’une façon charmante :

  • Rosalind Franklin a largement contribué à montrer la structure à double hélice de l’ADN. Et aussi sur l’ARN… ouais ouais, les vaccins ARN messagers tout ça, elle a aidé.

  • Hedy Lamarr a juste co-inventé avec George Antheil la technologie de codage des transmissions du spectre, sur lesquelles sont basées le Wifi, le Bluetooth. 
  • Nettie Stevens a checké la première que le sexe d’un individu était déterminé par les chromosomes X et Y
  • Sophie Germain vous embête encore à l’école avec ses nombres premiers

Si vous en voulez encore ? Plongez-vous dans cet article du National Géographic qui fait un petit tour des femmes génies oubliées par l’histoire et en profite pour rappeler que celles-ci « ont, bien souvent, travaillé dans l’ombre d’un homme célèbre.”


On espère que cette petite mise au point vous a été utile et on vous quitte sur une petite citation misandre pour rééquilibrer un peu !

 « La femme serait vraiment l’égale de l’homme le jour où, à un poste important, on désignerait une femme incompétente. »

Françoise Giroud, Le Monde du 11 mars 1983